Aaaaah ! L’appel des plages et du sable blanc … difficile d’y résister ! C’est plus fort que nous, après plusieurs jours dans la capitale et à Kampot, il était déjà temps de se relaxer dans un décor de rêve.


DE SIHANOUKVILLE…

 L’ile de Koh Rong est située à 45 minutes de Sihanoukville, une station balnéaire pas très attrayante puisqu’elle n’a d’intéressant qu’une plage généralement bondée, des bars/restaurants en masse et une rangée d’agences touristiques. Bref, Sihanoukville ne sera pour nous qu’un simple point de passage.

Sur le trajet qui nous mène de Kampot à Sihanouk, nous rencontrons deux françaises, Orlane et Laure, qui voyagent dans la même direction que nous. Ayant déjà réservé un logement avec notre fine équipe, c’est tout naturellement que nous leur proposons de se joindre à nous. A ce moment, on ne savait pas encore qu’on finirait notre épopée cambodgienne avec elles.


 …À L’ÎLE DE KOH RONG 

Au bout d’une petite heure de speed boat assez moderne, nous amarrons sur la plage principale de Koh Rong. Depuis le ponton, on aperçoit déjà une rangée d’hôtels et de restaurants – on a donc vite compris que cette partie de l’île est plus dédiée aux jeunes fêtards qu’aux vieux flemmards.

Nous avons, nous, booké une «auberge» (vous comprendrez l’usage des guillemets un peu plus loin) qui est située à quelques kilomètres, sur la Coconut beach et n’est accessible que par bateau. Nous empruntons un taxi boat qui nous dépose 30 min plus tard sur notre petit coin de paradis. Nous sommes enfin arrivés et le paysage est digne d’une carte postale.

Nous déposons nos valises dans notre petit camping au bord de plage : ici, pas de chambres mais des tentes de 2 à 3 places qui offrent une vue directe sur la mer (frissons garantis au réveil). Spéciale dédicace à tous ceux restés en France, affrontant, il paraît, un hiver des plus rudes (il paraît, parce que chez nous il fait 30°C alors c’est difficile de se l’imaginer).

Le programme est très intense : baignade dans une eau transparente à 27°C, bronzage, sieste dans le hamac et atelier lecture. L’«auberge» n’est raccordée à l’électricité que quelques heures par jour et c’est tant mieux ! Renier Facebook et autres réseaux de communication pendant un moment, ça fait du bien !


À LA RENCONTRE DES PÊCHEURS DE KOH RONG

Après avoir bien lézardé durant l’après-midi, nous entreprenons une petite marche en direction du village de pêcheurs. Sur place, rien d’autre qu’un petit «shop» abrité par des bâches en plastique. Plus loin, Kevin fait la rencontre d’une famille de pêcheurs qui l’invite à se joindre à eux pour partager le repas. Nous le suivons, entrant dans leur maisonnette en bois dépourvue de meubles.

Nous sommes saisis par la sympathie de cette famille. Ils nous proposent des bières à tout va et nous tendent des couverts pour goûter à leurs plats fraîchement préparés. En bref, nous sommes au fin fond d’une île dans le sud cambodgien, dans un village sans électricité, à partager un moment unique avec des pêcheurs dans une cabane en bois sur pilotis. Comme quoi, l’apéro est universel ! Malgré la barrière de la langue, nous trinquons à diverses reprises et échangeons des rires sans fin.

Cette rencontre nous laissera l’un des plus beaux souvenirs de ce voyage.


Après deux jours de repos, il est temps de rejoindre la deuxième île Koh Rong Samloem, connue pour être encore plus paisible. Il faut savoir que l’île de Koh Rong aura laissé des séquelles pour certains : Coups de soleil +++++ pour Orlane et Kevin ( affaire à suivre). Anaïs a été victime des piqûres des firesands (insectes des sables) – Bonjour les boutons sur les jambes et les démangeaisons !